« Il y a un laisser aller et une démission de l’Etat dans son rôle d’assistance et sa mission publique. Ccertaines dispositions de loi sur la peine de mort doivent être revues. Quand certaines personnes agressent et tuent de sang froid, il faut revoir certaines dispositions de la peine de mort”, a affirmé Me Moussa Diop, dans l’émission Opinion, diffusée sur Walf. Selon lui, la peine de mort doit être dissuasive. Surtout pour les cas d’assassinat. « Ce qui s’est passé à Pikine est inadmissible. On prémédite un acte, tue sa collègue dame parce qu’on a envie de baptiser son enfant » dénonce-t-il.
Et d’ajouter : » Je suis un homme de loi. Lorsque la peine de la mort avait été abolie, tout le monde avait apprécié. Cela dans le sens que, si vous tuez celui qui commet un crime vous faites la même chose que lui sauf que les circonstances et les conditions ne sont pas les mêmes. Seulement, il y a des gens qui ont besoin que l’épée de Damoclès s’abatte sur leur tête ».
Revenant sur les causes de cette insécurité galopante, l’avocat précise que la pauvreté extrême, la démographie le chômage et d’autres facteurs liés à la crise sont à l’origine : « Il revient à l’État d’assumer ces responsabilités et d’assurer ce mieux être à la population.Le ministre de l’intérieur est le garant de la sécurité des populations. Il faut que les gens se sentent en sécurité”. Même si, Me Moussa Diop concède : « Ce n’est vraiment pas possible de mettre un policier derrière chaque personne, cela n’existe dans nul pays du monde mais il y a un minimum. Il y a eu des recrutements dans la police récemment. Il faut que ça serve à quelque chose » .