Le moins que l’on puisse dire est que Madiambal Diagne n’a pas digéré la dernière sortie du leader du Pastef l’accusant de « se carboniser à force de mentir ». Et pour cause, dans sa chronique de ce lundi 23 mai, le journaliste déclare qu’«Ousmane Sonko est nu, complètement nu, au propre comme au figuré », parlant ainsi d’un autre « cas » qui, selon lui, est postérieur à l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ qui lui a valu son placement sous contrôle judiciaire.
« Les militants, électeurs et sympathisants du leader de Pastef, ayant la peau aussi noire que la mienne, auront sans doute apprécié la sottise de leur champion, autoproclamé panafricaniste et défenseur de l’homme noir (…) Ousmane Sonko se montre de plus en plus étourdi et manque de sérénité ces dernières semaines » a-t-il notamment écrit. Ajoutant, dans la foulée, que « l’influenceur Bah Diakhaté a insinué, à travers les réseaux sociaux, l’agenda de Ousmane Sonko qui a rappliqué dare-dare de Ziguinchor pour des entrevues à Dakar et dans la banlieue, dans la nuit du 13 au 14 mai 2022. Assurément, il cherche coûte que coûte à étouffer une affaire qui a éclaté postérieurement à l’affaire Adji Sarr ». Toutefois, s’est demandé le patron du Groupe Avenir Communication: « Ignore-t-il que des preuves et autres témoignages vidéo de père, mère, frères et sœurs, ainsi que «le corps du délit» ont déjà pu circuler ? Le Sénégal ne devrait point mériter de tomber entre de telles mains. C’est pourquoi on peut être d’avis que les déboires de Yaw procèdent d’une justice immanente. La main de Dieu n’est pas loin de tout ce qui se joue sous nos yeux ».
Dans son texte paru sur lequotien.sn, Madiambal Diagne déclare qu’il ne s’est « jamais trompé sur le personnage Ousmane Sonko », soulignant d’ailleurs avoir déjà mis en exergue « son immaturité, son côté puéril, son comportement arrogant et sa propension au mensonge ».
Car, a-t-il expliqué, « les accusations d’abus sexuels portées en février 2021 contre lui par la dame Adji Sarr, avec leurs lots de révélations continues et pour lesquelles Ousmane Sonko éprouve toutes les peines à s’expliquer, devraient le disqualifier pour prétendre à la fonction présidentielle ».
A ce titre, il se demande : « Quel peuple accepterait cette fatalité d’être gouverné par un chef d’Etat dont les photos et vidéos de ses ébats sexuels, de son anatomie intime, sont dans les smartphones de tous ses concitoyens ? ».
M. Diagne accuse, par ailleurs, le député d’avoir « renforcé la zizanie dans les rangs de sa coalition en se faisant un malin plaisir de raconter aux autres les médisances qu’aurait faites Khalifa Sall sur leur compte pour justifier leurs mauvaises places sur les listes d’investitures ».